L’intégration des nouvelles recrues dans l’industrie aéronautique-défense
partage
Lire plus tard
Marie Decroix
Directrice Associée / France
Toulouse
Marion Dewost
Manager
Toulouse
POint de vue
par Marie Decroix, Marion Dewost et Alexandre Binard
Alors que les recrutements se poursuivent massivement pour soutenir la montée en cadence (plus de 25.000 recrutements en 2023, prévisions entre 25.000 et 50.000 embauches pour 2024 selon les sources), le secteur aéronautique-défense fait aujourd’hui face au défi de la montée en compétence de ses nouveaux arrivants.
L’épuisement des viviers classiques de recrutement, tels que le CAP ou les bacs professionnels, a poussé le secteur à s’ouvrir à de nouveaux profils, moins expérimentés, par exemple en reconversion professionnelle. La baisse du niveau des candidats à l’entrée, couplée à un volume élevé de nouveaux arrivants ont mis sous tension l’ensemble du parcours de formation, entraînant un allongement et une forte variabilité des durées d’apprentissage, ainsi qu’un engorgement des centres de formation.
En parallèle, les équipes de production font face à des objectifs opérationnels de plus en plus ambitieux : accélérer les rythmes de production tout en maintenant le niveau de qualité. Ces deux enjeux reposent aujourd’hui sur les mêmes épaules, celles des opérateurs qualifiés qui se retrouvent en première ligne pour transmettre leur savoir et savoir-faire tout en assurant un bon niveau de productivité.
Après avoir accompagné plusieurs entreprises industrielles dans la résolution de ces problématiques, les équipes CYLAD ont identifié plusieurs leviers pour pour aider les acteurs industriels à trouver l’équilibre délicat entre montée en compétence et montée cadence.